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Première mention d’Aeshna isoceles (Odonata : Aeshnidae) dans le Territoire de Belfort

Aeshna isoceles (O.F. Müller, 1767) est une espèce ouest-paléarctique que l’on trouve depuis l’Europe de l’ouest jusqu’en Asie centrale (Kalkman et al., 2015). Son biotope de prédilection correspond à un milieu stagnant à légèrement courant, bien ensoleillé, riche en végétation, notamment en roselière (Heidemann & Seidenbusch, 2002), préférentiellement à basse altitude en dessous de 600 mètres (Maibach, 2005) même si elle atteint parfois 800 à 1000 ...
Lire TéléchargerPlus de 72 minutes : à propos d’une durée record de ponte immergée chez Coenagrion mercuriale (Odonata : Coenagrionidae)

Trois types de comportements de ponte sont connus chez les Odonates : (1) la ponte endophytique, réalisée par tous les Zygoptères et les Anisoptères Aeshnidés, avec insertion des œufs dans des tissus végétaux, morts ou vivants, chez les espèces ayant un ovipositeur, complet et fonctionnel ; (2) la ponte exophytique, réalisée par les Anisoptères des autres familles, avec dépose des œufs à la surface de l’eau ou de la rive, chez les espèces ayant un oviposi ...
Lire TéléchargerReproduction d’Oxygastra curtisii (Odonata : incertae sedis) sur un étang de pêche de loisir en Bresse (Ain – France)

L’habitat larvaire d’Oxygastra curtisii (Dale, 1834), est ordinairement décrit comme des zones lentes des cours d’eau à ripisylve fonctionnelle (avec un système racinaire atteignant l’eau). Toutefois Herbrecht & Dommanget (2006) nous avaient rapporté le cas d’émergence de l’espèce en milieu lentique (lacs, gravières, étangs tourbeux oligotrophes), puis entre autres Doucet (2009) sur un étang du Périgord ou encore Neveu & Hubert (2013) dans la Somme, Klei ...
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Les observations de Lestes barbarus sont de plus en plus nombreuses en Bourgogne-Franche-Comté avec, sur certaines stations, des données enregistrées plusieurs années consécutives qui laissent penser que l’espèce s’est installée durablement dans la région. L’observ ...
Lire TéléchargerNouveaux éléments sur la durée du cycle larvaire de Leucorrhinia pectoralis (Charpentier, 1825) en France (Odonata, Anisoptera : Libellulidae)

Le cycle larvaire de Leucorrhinia pectoralis est donné pour deux à trois ans dans la littérature (Boudot et al. 2017, Wildermuth & Martens 2019), mais pourrait être réduit au moins pour une partie d’une population à un an (Brauner, 2006). En 2019, des indices dans le département de l’Ain (région Auvergne-Rhône-Alpes) nous conduisent à supposer que, comme pour Brauner (2006), le cycle larvaire peut s’achever en un an pour une partie au moins d’une po ...
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